dimanche 22 novembre 2009

Le salon du Livre de Montréal (suite et fin)

Voilà le Salon du Livre est déjà terminé. Cette semaine aura été chargée mais elle sera passée à une vitesse ahurissante. Cela a été une superbe expérience et j'ai retrouvé avec joie l'environnement des livres et le contact avec le public.
Allez, c'est parti pour un long résumé de ces derniers jours.
Vue du Salon

Jeudi 19 novembre
Huit heures debout à renseigner enfants et adultes. J'appréhendais le fait de ne pas arriver à conseiller les lecteurs, à les renseigner,... Et au final, je ne m'en sors pas trop mal. La preuve, mes collègues m'envoient les lecteurs dès que ça concerne la littérature jeunesse. C'est valorisant.
Avant de partir, je fais un détour où se trouve Tonino Benacquista: rencontre rapide mais agréable.

Vendredi 21 novembre
Avant de rejoindre le stand Gallimard, j'assiste à la fin de la rencontre entre Tonino Benacquista et Daniel Pennac, animé par Gilles Pellerin. Les deux auteurs sont amis dans la vie; la rencontre a donc traité de la rivalité et l'amité possible entre écrivains.

Samedi 21 novembre
Ce jour là, je ne travaillais que de 17h à 21h mais dès 11h, j'étais déjà au Salon du Livre afin d'assister à quelques conférences et de rencontrer des auteurs.

Je commence par attendre patiemment au stand de La Pastèque, où dédicace Michel Rabagliati, l'auteur québécois de la série de bande dessinée Paul. L'attente a été musicale car au stand d'à côté, Lucie Papineau présentait aux enfants les nouveaux amis de Gilda la girafe:-)

Toute personne arrivée fraichement au Québec devrait obligatoirement se lancer dans les aventures de Paul afin d'avoir une idée de ce qui va l'attendre. Cette BD c'est tout le Québec! Et Michel Rabagliati est très symapthique!
Je repars du stand avec ma dédicace et un badge à l'effigie de Paul.
Michel Rabagliati
Ma dédicace

Ensuite, j'assiste de nouveau à une conférence: Parce qu'il y a un monstre en chacun de nous dans laquelle Claude Ponti et Daniel Pennac donnent leur avis sur le célèbre album Max et les Maximonstres de Maurice Sendak, et sur les thèmes qui dérangent en littérature. Très intéressant mais frustrant car ça n'a duré qu'une demi-heure.
Du coup, je suis Daniel Pennac qui se rend en séance de dédicaces et après une attente d'une demi-heure, me voilà (un peu intimidée) en face de l'auteur de La Petite marchande de proses. Et de quoi avons nous parlé? Du Vercors et de Grenoble!
Daniel Pennac

Puis de nouveau une conférence: Par où commencer: par l'histoire ou par le livre? avec Yves Beauchemin, Marie-Louise Gay et Claude Ponti (oui, où il est, je suis!) et animée par Laurent Laplante.
Conférence où les auteurs parlent de l'importance du partage et que les enfants ont droit à une littérature de qualité comme les adultes.
Marie-Louise Gay, Yves Beauchemin et Claude Ponti

Je continue mon périple en retournant au stand Gallimard, où Grégoire Polet est à son tour en dédicace. Je m'attendais à lui donner mon exemplaire de Leurs vies éclatantes, lui poser une ou deux questions, qu'il me fasse une gentille dédicace et puis voilà! Mais pas du tout! Au final, nous aurons discuté pendant plus d'une demi-heure de l'Espagne, de Stendahl, de ses livres (bien évidemment), de Montréal, de ma vie ici, ... Une très belle rencontre et un auteur à découvrir.
Avec Grégoire Polet

Je reste sur le stand Gallimard afin de m'intégrer dans la longue file de gens qui patiente pour une dédicace de Claude Ponti. Ce dernier est entouré d'enfants qui le regardent religieusement dédicacer les exemplaires de ses livres, et aucun ne bronche!
Claude Ponti (au centre!)

Donc Binôme, je te confirme qu'il utilise toujours ses tampons encreurs mais il m'a avoué que vu que c'était la première fois qu'il venait au Québec, il a utilisé ses tous premiers tampons du début!
Une partie de ma dédicace de Claude Ponti

Et avant de retourner travailler, je vais écouter Yann Martel (l'auteur québécois de L'histoire de Pi, bientôt adapté au cinéma par Ang Lee) parler de son dernier livre Que lit Stephen Harper? Stephen Harper est le premier ministre canadien et depuis 2007, Yann Martel lui envoie un roman avec une lettre d'accompagnement toutes les 2 semaines afin de lui faire comprendre que la culture et l'imagnaire que l'on trouve dans les livres sont importantes chez un dirigeant. Ce qui aurait pû être un dialogue entre eux, n'est au final qu'un monologue avec accusé de réception.

Et après toutes ses belles rencontres et ses conférences intéressantes, je vais enfin travailler de très belle humeur.

Dimanche 22 novembre
J'avoue que ce jour là, je ne travaillais pas. Mais Anaïs voulant faire un tour au Salon, je l'accompagne. Nous en profitons pour faire un petit coucou à Juan sur le stand de la Belgique-Wallonie et assistons dans la foulée à l'entretien entre Grégoire Polet et Gilles Archambault, où l'auteur parle de son dernier roman Chucho.
Ah Emeline, j'ai aperçu Bernard Werber^^

Lundi 23 novembre
Dans la matinée, nous avons été envahis de nouveau par des élèves (un peu turbulents) mais du coup, les premières heures sont passées très vite.
Le reste de la journée a été plus calme et à 16h: fermeture du salon.
Durant 3h, nous remettrons les livres dans leurs cartons et ferons un peu de rangement.

Voilà, les étagères sont vides de livres, les lecteurs ne sont plus là, les auteurs se sont déjà rendus à d'autres salons et moi, je garderai un magnifique souvenir de cette semaine tant au niveau professionnel que personnel.

5 commentaires:

  1. Comment qu'elles sont trop belles tes dédicaces !

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  2. trop trop (...) trop bien!!!!
    t'as bien fait de t'exiler au Québec dis donc ;-)

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  3. Gaëlle et Laurent26 novembre 2009 à 13:33

    On est jalouuux !! Il est quand le prochain avion ??

    Bises

    ps de Gaëlle : cette semaine première crevaison de ma vie ! ça s'arrose !

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  4. raaaaaaaah t'as vu Pontiiiii! raaaaaaaaaaaaaaah!!!

    Chanceuse ^^

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