jeudi 12 août 2010

A la conquête du Rocher Percé

Lundi 26 juillet

Pour nos derniers moments à Percé, nous décidons de nous rendre sur le Rocher Percé car cela aurait été frustrant de ne pas allez toucher ce monument.
Il faut savoir que se rendre sur le Rocher est fortement déconseillé mais que rien ne nous l'interdit: ni barrières, ni signalétique,...

Après avoir consulté l'horaire des marées basse, nous arrivons vers 10h sur la plage face au Rocher. Et là, nous observons, un peu sceptiques, la marée qui n'a pas l'air si basse que ça: il y a encore plein d'endroits dans l'eau. La preuve en image:

Nous finissons par comprendre qu'elle ne descendra pas plus et qu'il va donc falloir mouiller nos pieds.
La traversée a été un vrai calvaire: les algues glissent, les cailloux font mal aux pieds, l'eau est glaciale,... Bref, nous avons passé (enfin, j'ai passé) 1/4 d'heure à me plaindre!

Mais une fois arrivées au pied du Rocher, toute rancune s'est envolée. Laëtitia s'amuse à ramasser plein de cailloux (elle en laissera la moitié chez moi à Montréal) et nous nous rendons compte à quel point, la roche est friable et qu'en effet, à un moment ou à un autre, le Rocher Percé sera condamné à disparaitre.

L'impression que deux mers se rejoignent

Le Rocher Percé

Vous pensez que je suis heureuse là?! Observez bien mon sourire figé! Je suis en train de me dire: "Zut, va falloir faire le même parcours du combattant en sens inverse! On serait pas mieux d'attendre la marée haute et de rentrer à la nage?!"

Et après un dernier regard au Rocher, nous reprenons la route à bord de notre fidèle Choupette.

Ah si, petite anecdote sympathique avant de quitter définitivement Percé. Quand nous sommes allées acheter nos lunchs pour midi, le serveur nous a vivement conseillés, en quittant Percé d'aller nous promener le long de la Rivière aux Emeraudes. Il en parlait tellement bien et cela semblait si beau que nous décidons de nous y rendre. Le serveur nous assure que c'est très bien indiqué, très facile à trouver, que l'on ne peut pas la louper... Bah, 15 jours plus tard, je la cherche toujours!

Du coup, nous avons fait un petit arrêt à Gaspé pour voir le monument hommage à Jacques Cartier et la croix qu'il a planté en découvrant le Québec.


Nous nous arrêtons pour manger dans un bel endroit mais très venteux.


Et quelques heures plus tard, nous voici Cap Chat pour y passer la nuit et où il n'y a rien d'intéressant à faire ou à voir à part si vous arrivez à voir le chat qui a donné son nom au village. Ah si, arrêtez vous au restaurant Le Valmont!
Et si vous voulez tester votre degré de patience, une petite nuit dans les cabines de Cap Chat avec leur propriétaire très... particulier s'impose! C'est là que je me suis rendue compte que je n'étais pas si patiente que je le prétends.

2 commentaires:

  1. waouh c'est magnifique!!!!
    mais pourquoi ne 'as tu pas emenée avec toi.....snif!!
    gros bisous

    annie

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  2. Mon Aurore,

    Je découvre tes nouveaux articles avec plaisir et je me marre toute seule !
    En effet, j'ai laissé mes cailloux sur ta fenêtre..je suis désolée !
    Ah, mais que ferais-tu sans moi quand même ?

    Ta patience face au gars de Cap-chat, m'a beaucoup amusé, moi !

    J'ai hâte de voir la suite du voyage avec ta sœur !

    Bisous à toutes les deux

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